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Emmanuel Macron a promis dimanche lors de ses vœux une "année de détermination" en 2024, avec des "choix décisifs" pour l'Europe lors des élections de juin, tout en donnant au plan intérieur un rendez-vous politique "dans les prochaines semaines".
2024 doit être "une année de la détermination, de l'efficacité et des résultats", a déclaré le président de la République lors d'une allocution de 13 minutes, prononcée depuis les jardins de l’Élysée, devant les drapeaux des nations olympiques en vue des JO de Paris.
"J'aurai l'occasion dans les prochaines semaines de vous dire comment notre nation relèvera ces défis", a ajouté Emmanuel Macron.
Il a remercié "tout particulièrement" la cheffe du gouvernement et ses ministres alors que circulent les rumeurs d'un remaniement, voire d'un changement à Matignon.
"L'action n'est pas une option. L'action est notre devoir pour les générations futures. Voilà pourquoi je serai inlassablement du côté de ceux qui agissent au service du pays (...) Jamais du côté de ceux qui privilégient les calculs électoraux, les petits arrangements ou leurs intérêts personnels", a poursuivi le président.
"Nous devons donc continuer ce réarmement de la nation face au dérèglement du monde. Car la force de caractère est la vertu des temps difficiles", a-t-il ajouté.
"Je sais bien sûr les impatiences, même si les premiers changements sont visibles", a dit M. Macron, vantant sa politique de "réarmement économique" et assumant sa réforme des retraites "impopulaire" mais "nécessaire au pays", et mentionnant succinctement la loi immigration récemment adoptée, également votée par la droite et le Rassemblement national.
"Après le réarmement économique, le réarmement de l’État et de nos services publics, il nous faudra ainsi engager notre réarmement civique. La France, c'est une culture, une histoire, une langue, des valeurs universelles qui s'apprennent dès le plus jeune âge. À chaque génération", a également déclaré M. Macron.
Emmanuel Macron a également abordé la situation internationale, le conflit au Proche-Orient, celui entre la Russie et l'Ukraine, et les élections européennes. Un "choix décisif" qui se jouera selon lui entre "continuer l'Europe ou la bloquer".
"Nous aurons à faire le choix d'une Europe plus forte et plus souveraine à la lumière de l'héritage de Jacques Delors", a-t-il dit, et choisir entre "affirmer la force de nos démocraties libérales ou céder aux mensonges qui sèment le chaos".