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Les "Swing States" vont décider du prochain président des Etats-Unis: que représentent-ils vraiment?

Les élections américaines, c'est demain ! Focus sur ces "Swing States", ces "états-pivots" que doivent absolument remporter les candidats pour s'installer à la Maison-Blanche.

Les élections américaines fonctionnent sur un système bien précis : le suffrage universel indirect.

Aux États-Unis, les électeurs votent pour les grands électeurs, qui vont ensuite voter pour le président, c'est donc le suffrage universel indirect. Il y a 538 grands électeurs aux États-Unis qui se répartissent dans 50 États en fonction de la population. L'État le plus peuplé, la Californie, possède 54 grands électeurs pour 39 millions d'habitants. L'État le moins peuplé, le Wyoming, 3 grands électeurs pour un peu plus de 580 000 habitants.

Lorsqu'on remporte un État, on remporte tous les électeurs et il y a certains États qui sont acquis d'avance pour les candidats. Pour Kamala Harris, ce sont les états plutôt situés à l'ouest et à l'est, qui votent toujours pour le Parti démocrate. Pour Donald Trump et les Républicains, ce sont les États plutôt au centre et au sud du pays qui sont acquis.

Ensuite, viennent les "Swing States" : ceux qui votent soit pour l'un, soit pour l'autre, en fonction de l'élection. Cette année, ils sont au nombre de 7 : le Wisconsin, le Michigan, la Géorgie, la Pennsylvanie, la Caroline du Nord, l'Arizona et le Nevada et cela correspond à 93 grands électeurs.

Si on reprend tous les grands électeurs, qui sont a priori acquis pour les candidats, Kamala Harris peut compter sur 226 grands électeurs, Trump 219. Pour être président, il en faut 270. Donc il faut récupérer ces fameux 93 grands électeurs dans les swingstates. C'est pour ça que les candidats se concentrent sur ces États clés, qui feront pencher la balance soit vers Kamala Harris, soit vers Donald Trump. 

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