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Le patron de Stellantis, visé par une enquête pour fraude fiscale en Italie

Les procureurs italiens ont ordonné vendredi la saisie de près de 75 millions d'euros concernant le président de Ferrari et Stellantis, John Elkann, et quatre autres personnes dans le cadre d'une enquête sur une fraude fiscale présumée.

La célèbre dynastie à l'origine de l'empire automobile Fiat, dont est issu Stellantis après la fusion en 2021 de Peugeot-Citroën et Fiat-Chrysler, est divisée par une âpre dispute sur l'héritage familial.

La police financière de Turin a déclaré que l'ordre pour la "saisie préventive d'environ 74,8 millions d'euros(83,5 millions de dollars)" visait John, Lapo et Ginevra Elkann, ainsi que leur comptable et un notaire suisse.

Le litige porte sur la succession de Gianni Agnelli, ancien patron de Fiat mort en 2003, et oppose sa fille Margherita, qui a hérité de 1,2 milliard d'euros, à trois de ses huit enfants - John, Lapo et Ginevra.

Les procureurs ont classé les délits présumés comme des fraudes fiscales et successorales. Dans l'ordonnance de saisie, qu'a pu consulter l'AFP, ils affirment avoir découvert une entente visant à faussement prétendre que la veuve d'Agnelli, Marella Caracciolo, vivait en Suisse alors qu'elle vivait en Italie.

Les avocats du frère et de la soeur d'Elkann ont déclaré qu'elle "résidait en Suisse depuis le début des années 1970".

En outre, l'ordonnance de saisie "ne répond pas aux exigences légales... parce que, entre autres choses, il n'y a jamais eu de risque de dispersion des avoirs des suspects", ont-ils déclaré dans un communiqué.

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