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Le Kremlin a démenti mercredi les affirmations d'un nouveau livre américain selon lequel le président russe Vladimir Poutine et le candidat républicain à la présidentielle Donald Trump aient parlé sept fois depuis son départ de la Maison Blanche en 2021.
"Non, ce n'est pas le cas", a assuré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov au site d'information russe RBK.
Cette affirmation citant un conseiller gardant l'anonymat a été publiée dans un nouveau livre du journaliste américain Bob Woodward, à paraître le 15 octobre.
D'après le récit des médias américains qui ont eu accès au livre, l'ouvrage affirme également que M. Trump avait envoyé en secret des tests de dépistage du Covid-19 à Vladimir Poutine lorsqu'il était à la Maison Blanche, en pleine pandémie de coronavirus, alors que les Etats-Unis en manquaient.
La Russie a également critiqué mercredi les propos de la vice-présidente américaine et candidate démocrate à la Maison Blanche, Kamala Harris, sur Vladimir Poutine, y voyant une "frustration" des Etats-Unis.
Mme Harris a assuré lundi qu'elle ne rencontrerait pas Vladimir Poutine pour parler du conflit en Ukraine sans que Kiev ne soit représenté et a cherché à se différencier clairement de son concurrent républicain, Donald Trump.
"Si Donald Trump était président, Poutine serait assis à Kiev en ce moment même, soyons clairs", a-t-elle insisté. "Il dit: +Oh, je peux y mettre fin dès le premier jour+. Vous savez ce que c'est? Il s'agit d'une capitulation."
L'ambassade de Russie aux Etats-Unis a dénoncé mercredi dans un communiqué des propos "inacceptables" et "insultants" de Kamala Harris sur Vladimir Poutine.
"Cela ne fait que montrer la frustration et l'impuissance des milieux dirigeants à Washington", a assuré l'ambassade russe, en fustigeant une "rhétorique offensive" et la "colère" des Etats-Unis, dues, selon Moscou, à leur "incapacité" de gérer les relations avec la Russie.