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"Je me sens seul, même parmi les autres": les détails glaçants de l'interrogatoire de l'adolescent qui a assassiné sa famille en Italie

Dimanche 1er septembre à Paderno Dugnano (Milan), un adolescent de 17 ans a tué ses parents et son petit frère. C'est lui-même qui a appelé les secours en inventant une histoire. Il a ensuite avoué ses crimes.

Riccardo, 17 ans, a appelé le 112 ce dimanche dans la région de Milan. La famille venait de fêter l'anniversaire de Fabio, le papa. Pendant l'appel aux services de secours, le jeune homme affirme avoir tué son père parce que ce dernier a poignardé sa mère et son petit frère de 12 ans. Mais les déclarations de l'adolescent apparaissent immédiatement incomplètes et incohérentes.


Après un long interrogatoire, il a avoué le triple meurtre: "Je les ai tués tous, tout seul." Il aurait frappé ses victimes les unes après les autres, avec des dizaines de coups de couteau.


Interrogé par les enquêteurs, le jeune homme n'aurait pas mentionné la raison de son geste, rapporte la presse italienne. "Je ne me souviens pas si je les ai également poignardés dans leur chambre. Mes parents se sont réveillés à cause des cris de mon frère", aurait-il indiqué avant de préciser que "peut-être par pitié", il a fermé les yeux de ses parents et de son frère après les avoir poignardés.


Ricardo aurait évoqué des problèmes de solitude et le fait qu'il se sente "étranger" partout, et qu'il pensait probablement être "libéré" de sa famille qui "l'étouffait". "Je ne sais pas comment l’expliquer, mais je me sens seul, même parmi les autres. Aussi bien à la maison qu’avec les amis. Je ne pouvais vraiment parler à personne. C’est comme si personne ne me comprenait", aurait-il expliqué. "Pour moi, les autres étaient moins intelligents. Je n’aimais pas certaines façons de penser et j’avais l’impression qu’ils s’inquiétaient de choses inutiles dans la vie (...) Je ressentais un malaise, une angoisse existentielle, mais je ne pensais pas pouvoir les tuer. Je ne peux pas expliquer ce qui m’est arrivé cette nuit-là, mais c’est malheureusement arrivé."

L’interrogatoire aurait duré plus de 12 heures. 

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