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Une importante action de contrôle des temps de repos des chauffeurs de camion menée par la police et les services d'inspection dans la zone portuaire d'Anvers a débouché sur la constatation de plus de 200 infractions. Septante camionneurs n'ont pas respecté l'obligation de retour régulier dans leur pays d'origine et 135 chauffeurs n'ont pas eu droit à un hébergement approprié.
Les contrôles se sont principalement concentrés sur le respect de la législation sociale européenne. Les services compétents ont précisé que ce n'étaient pas tant les chauffeurs qui étaient visés, mais leurs employeurs. Ces derniers doivent veiller à ce que leurs employés bénéficient d'un temps de repos suffisant et d'un hébergement approprié afin de ne pas passer des journées entières dans leur camion.
Le parking où a eu lieu le contrôle comptait 341 camions et 202 chauffeurs se trouvaient sur place. Dans 135 cas, il s'est avéré qu'ils n'avaient pas pu bénéficier d'un lieu de repos adéquat durant ce week-end prolongé.
Un montant total de 255.792 euros d'amendes a été infligé, principalement à la société de transport. Trois remorques ont été mises sous scellés pour cause de danger pour la santé publique, une autre a été immobilisée pour absence de documents de transport.
Les services de l'inspection ont mis au jour une société de transport qui utilisait le parking en tant que base d'opération, ses camions ne retournant jamais en Roumanie. Les chauffeurs étaient néanmoins payés aux salaires roumains et non pas belges. Les cinq camions de l'entreprise présents sur le parking ont été saisis et une enquête sur les actifs de la société est en cours. Une autre entreprise étrangère, qui exploitait sept camions depuis le parking, fait également l'objet d'une enquête.
En outre, trois enquêtes ont été ouvertes pour travail illégal.