Partager:
L'entreprise belge de lingerie et de maillots de bain Van de Velde a enregistré une chute de son chiffre d'affaires au cours des six premiers mois de 2024. Le mauvais temps a notamment pesé sur les ventes de la société, propriétaire des marques PrimaDonna, Marie Jo et Sarda.
Le temps pluvieux de cet été au Benelux et en Allemagne - les principaux marchés de l'entreprise basée à Schellebelle - s'est en effet répercuté sur les ventes de maillots de bain et de bikinis.
Le chiffre d'affaires de Van de Velde a ainsi baissé de 5% au premier semestre 2024, en comparaison à la même période l'année dernière, se fixant à 116,2 millions d'euros. L'entreprise a toutefois réussi à relever de 11% ses ventes directes aux consommateurs, notamment en ligne, et à se maintenir sur le marché de la vente au détail.
Le CEO de Van de Velde, Karel Verlinde, parle d'un printemps difficile pour l'ensemble du secteur de la mode, durant lequel Van de Velde a toutefois réussi à renforcer sa position sur le marché. Le second semestre devrait être "bien meilleur", selon le directeur du groupe.
L'entreprise travaille en effet actuellement sur des questions d'innovation technologique. Les clients qui choisissent de réaliser leur shopping en ligne pourront par exemple déterminer leur taille correcte à l'aide de leur smartphone.
Le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (Ebitda) de Van de Velde a quant à lui chuté de 15%, à 32 millions d'euros, principalement en raison de la baisse des volumes. Son résultat net s'est élevé à 19,7 millions d'euros au premier semestre, contre 22 millions l'année précédente.
