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Les cours du pétrole poursuivaient leur repli mardi, chutant de plus de 3%, après des affirmations du Washington Post selon lesquelles le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu aurait dit à son allié américain qu'il envisageait de frapper l'armée iranienne et non des infrastructures pétrolières ou nucléaires de l'Iran.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, perdait à 02h20 GMT (04h20 en Belgique) 3,05%, à 75,10 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en novembre, reculait de 3,05%, à 71,55 dollars.
D'après le quotidien américain, M. Netanyahu a échangé mercredi par téléphone avec le président américain Joe Biden, leur premier appel en plus de sept semaines, selon le Washington Post.
A cette occasion, M. Netanyahu a dit prévoir de frapper des infrastructures militaires iraniennes en représailles aux tirs de missiles iraniens le 1er octobre sur Israël, selon les deux sources interrogées par le média.
Le président américain Joe Biden avait précédemment mis en garde son allié contre toute tentative de cibler les installations nucléaires iraniennes et s'est opposé à toute frappe sur les installations pétrolières.
La baisse des cours du pétrole est renforcée par les inquiétudes persistantes sur la demande de la Chine, premier pays importateur d'or noir, malgré ses efforts pour relancer son économie en perte de vitesse.
Ses exportations - pilier de sa croissance - ont nettement ralenti, tandis que les importations sont restées faibles en septembre en Chine, selon des chiffres publiés lundi, témoignant de l'assombrissement de l'activité industrielle et augurant d'une demande pétrolière sous pression.
La veille, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre avait perdu 2% à 77,46 dollars et le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en novembre, avait lâché 2,29%, à 73,83 dollars.