Partager:
Pour la première fois en 40 ans d'existence, le producteur de fruits et légumes Greenyard a engrangé un chiffre d'affaires de plus de 5 milliards d'euros lors de son exercice décalé 2023/2024, annonce-t-il jeudi.
Le chiffre d'affaires a ainsi augmenté de 10,9% par rapport à l'exercice précédent.
Le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (Ebitda) ajusté a, lui, crû de 11,5% à 186,5 millions d'euros. Un résultat supérieur aux prévisions, qui misaient sur un Ebitda situé entre 175 et 180 millions d'euros.
L'inflation a cependant eu un impact sur les niveaux de stocks de l'entreprise, a pointé le directeur financier de Greenyard, Nicolas De Clercq, dans le communiqué. "La hausse des taux d'intérêts a aussi eu une influence importante sur les coûts financiers mais grâce à la croissance du résultat opérationnel, le bénéfice net a crû à 15,2 millions d'euros", en hausse de 63%, s'est-il réjoui.
Le conseil d'administration de Greenyard proposera lors de l'assemblée générale de l'entreprise le 20 septembre prochain d'augmenter le dividende de 0,10 euro par action à 0,25 euro par action, pour l'exercice clos en mars 2024.
Pour l'exercice 2025/2026, qui s'achèvera en mars 2026, Greenyard espère toujours atteindre un chiffre d'affaires de 5,4 milliards d'euros et un Ebitda ajusté compris entre 200 et 210 millions d'euros.
Le CEO de Greenyard, Francis Kint, attribue notamment ces bons résultats à "la tendance des consommateurs de chercher à augmenter leur consommation de fruits et légumes sous toutes leurs formes, de manger plus sainement et de consommer des aliments produits dans une chaîne alimentaire durable". Le CEO s'est dit "très fier" de ces résultats et "confiant" dans la capacité de l'entreprise d'atteindre ses objectifs à long terme.