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Le ministre turc des Transports a affirmé lundi que l'hélicoptère à bord duquel se trouvait le président iranien Ebrahim Raïssi ne possédait pas de "système de signalisation", ou que ce dernier était en panne lors de son crash dimanche.
"Nous avons établi que le système de signalisation de l'hélicoptère était probablement en panne ou qu'il ne disposait pas de système de signalisation", a déclaré à la presse le ministre turc, Abdulkadir Uraloglu.
"Sinon, ces signaux nous seraient parvenus, mais ils ne l'ont pas été", a ajouté M. Uraloglu, sans préciser si ses propos concernaient le transpondeur ou la balise de détresse de l'appareil.
Ankara, qui avait déployé dimanche soir un drone Akinci turc dans la zone du crash, a affirmé lundi que son appareil a permis de localiser l'épave de l'hélicoptère à bord duquel voyageait M. Raïssi, découverte à l'aube dans le nord-ouest de l'Iran.
L'hélicoptère du président iranien, un Bell 212, avait disparu dimanche en début d'après-midi alors qu'il survolait une région escarpée et boisée dans des conditions météorologiques difficiles, avec de la pluie et un épais brouillard.
Parmi les neuf passagers de l'hélicoptère figuraient aussi le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian, le gouverneur de la province d'Azerbaïdjan oriental, le principal imam de la région ainsi que le chef de la sécurité du président et trois membres d'équipage, tous décédés.
L'Iran a décrété lundi cinq jours de deuil national.