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Dans une entreprise de livraison de mazout située à Wepion (Namur), seuls 4 des 9 camions tournent actuellement. C'est une conséquence des réserves faites par les clients durant le premier confinement. A cette période, les prix étaient historiquement bas. "Les personnes ont réalisé leur remplissage de cuve tout au long de l'année. C'est donc un peu plus calme que les années précédentes", confirme David Lessire, livreur.
En avril dernier, le mazout de chauffage atteignait le prix plancher de 31 centimes par litre. Des particuliers n'avaient pas hésité à spéculer en faisant des provisions. "Énormément de consommateurs qui avaient de grosses capacités de stockage ont fait le plein. Tant que leur cuve ne se vide pas, je ne vais pas les revoir. Etant donné qu'il ne fait pour l'instant pas froid, les petites cuves ne se vident pas vite non plus", précise Bernard Ory, directeur d'une entreprise.
C'est en quelque sorte l'effet positif de ce Covid
Aujourd'hui, le prix du mazout livré est remonté à 43 centimes le litre. Un tarif qui demeure raisonnable au regard des quinze dernières années. "Parmi les facteurs qui vont influencer à la hausse les prix, il y a l'arrivée massive des vaccins, couplée à une reprise économique digne de ce nom. Il faudra vraiment une grosse reprise économique pour qu'il y ait une influence éventuelle à la hausse. C'est en quelque sorte l'effet positif de ce Covid pour le consommateur mazout. Il n'a vraiment aucune crainte à avoir pour les 3 ou 4 mois qui viennent", éclaire Olivier Neirynck, porte-parole de la fédération belge des négociants en combustibles et carburants.
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