Accueil Actu Magazine

Un enfant mort dans des inondations à Kinshasa

Un enfant est mort samedi à Kinshasa dans des inondations provoquées par de fortes pluies en République démocratique du Congo, selon un bilan donné dimanche par le gouverneur de la ville.

Samedi, au centre de la capitale, les petites rivières, canaux et égouts avaient débordé, inondant les artères notamment dans le quartier industriel de Limete, où la rivière Kalamu est sortie de son lit.

Sur l'étendu de la ville, les dégâts constatés sont "marginaux par rapport à l'hécatombe attendue selon les prévisions météorologiques. Cependant, nous déplorons la mort d'un enfant de deux ans près de la rivière Kalamu", a déclaré le gouverneur de Kinshasa, Daniel Bumba dans une vidéo envoyée aux médias.

M. Bumba a appelé les Kinois a "ne pas jeter les immondices" dans des voies de canalisations des eaux.

A Kinshasa, mégapole d'environ 17 millions d'habitants, il n'est pas rare de voir d'importants amoncellements d'ordures, tout comme des rivières recouvertes des déchets en plastique.

"Il est vrai que le changement climatique existe mais si on prend des précautions, on évitera des lourds dégâts", a estimé M. Bumba.

Dans la capitale congolaise, des pluies et des inondations font régulièrement des victimes.

En novembre 2019, une quarantaine de personnes avaient trouvé la mort, victimes de pluies diluviennes qui avaient provoqué inondations et glissements de terrains.

"Les inondations surviennent même dans les villes très avancées mais c'est leur prise en charge qui reste déterminante", a estimé le gouverneur de Kinshasa.

À lire aussi

Sélectionné pour vous

"C'est de la survie": le commerce de Gabriel et Elisa se trouve dans une galerie qui se meurt, ce type de lieu a-t-il encore de l'avenir?

Gabriel et Elisa nous ont contactés via le bouton orange Alertez-nous. Ils s'inquiètent du bon fonctionnement de leur sandwicherie dans une galerie commerciale qui dépérit. Pourtant très bien situé dans le centre de Bruxelles, l'endroit se vide d'année en année. Comment expliquer ce phénomène? Ces lieux ont-ils encore de l'avenir? Vos témoignages