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Cette semaine, dans le vidéocast Capital Santé, il a été question des bienfaits et les limites de l’éducation positive, avec Barbara Abramowicz, pédiatre à la clinique Gabrielle à Uccle, qui a répondu aux questions de Caroline Fontenoy.
Lors de son entretien avec Caroline Fontenoy, Barbara Abramowicz a tenu à mettre en évidence un aspect de l'éducation qui a permis de faire évoluer les mentalités : la bienveillance.
Elle explique que l'éducation a évolué au fil du temps : "En termes d'éducation, pour moi, il y a deux règles. D'abord, ça doit toujours être positif, et on appelle ça aussi l'éducation positive, ou la parentalité bienveillante. Et ce qui est arrivé ces dernières années, c'est le mot bienveillance. Avant, quand on parlait d'éducation, on parlait de règles, on était strict, il n'y avait pas beaucoup de place à la bienveillance, la compassion, l'amour, la chaleur, la tendresse, la compréhension, le laisser parler, en fait, un peu la démocratie. Et est arrivée cette bienveillance, mais ce n'est pas parce qu'on est bienveillant qu'on doit en oublier le cadre. Donc pour moi, l'éducation, c'est deux choses. La bienveillance et le cadre."
La pédiatre à la clinique Gabrielle est allée plus loin sur cette notion de cadre : "Ce n'est pas parce qu'on est bienveillant qu'on ne met pas de cadre. Ce n'est pas parce qu'on met un cadre qu'on n'est pas bienveillant. Donc moi, je suis totalement contre la parentalité positive-exclusive comme elle est définie par certaines personnes", a-t-elle ajouté.
Dans ce vidéocast, il est également question :
- Du burn out parental et des injonctions au bonheur
- Des émotions des enfants
- Du fait qu'un enfant ne fait jamais de mal volontairement à ses parents