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Covid-19: le taux de vaccination est-il différent en Flandre et en Wallonie?

Depuis septembre, une campagne de sensibilisation vise les publics à risque pour une nouvelle dose de vaccin contre le Covid-19. Mais avec seulement 18 % des 65-84 ans vaccinés en Wallonie, les résultats sont bien en deçà des attentes. La situation est cependant plus favorable en Flandre, où l'adhésion est nettement plus élevée.

Les autorités sanitaires espéraient mobiliser davantage les populations vulnérables, comme les personnes âgées, celles souffrant de comorbidités ou encore les immunodéprimés.

Malgré une campagne similaire à celle de l’année précédente, les résultats sont décevants en Wallonie.

On a fait la même campagne que l’an dernier

"On a pourtant fait la même campagne que l’an dernier", explique Lara Kotlar, porte-parole de l’AVIQ.

Des courriers ont été envoyés aux maisons de repos, aux pharmaciens et aux hôpitaux, mais l’adhésion reste faible.

Seuls 18 % des 65-84 ans et 28 % des plus de 85 ans se sont fait vacciner en Wallonie depuis la rentrée.

Ces chiffres contrastent avec la Flandre, où la campagne a démarré plus tôt, et où 50 % des 65-79 ans et 64 % des plus de 80 ans ont déjà reçu leur dose.

Covid oublié ou défiance envers le vaccin ?

Face à ce constat, deux hypothèses émergent :

  • Le Covid-19 n’inquiète plus autant. Avec l’atténuation de la pandémie et des formes graves, beaucoup jugent le vaccin moins prioritaire
  • La peur du vaccin persiste. Une certaine méfiance autour des effets secondaires pourrait freiner une partie de la population

Un démarrage plus tardif en Wallonie

L’AVIQ souligne que la Wallonie a attendu l’avis du Conseil supérieur de la santé avant de lancer sa campagne, contrairement à la Flandre, qui a pris de l’avance.

Cette différence pourrait expliquer une partie du retard observé.

Les Wallons ont encore le temps de se faire vacciner

Cependant, l’AVIQ reste optimiste : "Les Wallons ont encore le temps de se faire vacciner". Contrairement aux années précédentes, il n’y a pas de date limite cet hiver.

L’idéal serait cependant de recevoir le vaccin avant le 15 décembre, pour une protection renforcée durant les mois les plus froids.

Une sensibilisation encore nécessaire

Pour rattraper le retard, les autorités sanitaires devront intensifier leurs efforts de communication, notamment en insistant sur les avantages du vaccin pour les publics les plus vulnérables.

Alors que l’hiver approche, il reste crucial de protéger les populations à risque contre une éventuelle recrudescence du virus.

Retrouvez "Vous êtes dans le journal", du lundi au vendredi de 18h à 19h sur bel RTL avec Peggy Simono et Thibaut Roland. 

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