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L'idée de criminaliser les dommages environnementaux largement partagée dans la population

Plus de sept personnes sur 10 (72%), sondées dans 18 pays du G20, se disent favorables à ce que le fait d'approuver ou permettre des actions causant des dommages importants à l'environnement ou au climat - par des gouvernements ou des responsables de grandes entreprises -, soit reconnu comme une infraction pénale, ressort-il du dernier sondage "Global Commons Survey 2024" réalisé par Ipsos UK à la demande des organisations Earth4All et the Global Commons Alliance (GCA).

Ce sondage publié vendredi a été réalisé alors que certains pays, comme la Belgique avec l'instauration dans le code pénal du crime d'écocide, ont récemment connu des avancées importantes en matière législative, souligne-t-on. D'autres pays s'apprêtent à emboîter le pas de la Belgique à cet égard, comme le Brésil, l'Italie, le Mexique ou le Pérou.

Le sondage montre également une préoccupation profonde des sondés, 59% d'entre eux se disant "extrêmement préoccupés" par l'état actuel de la nature. En outre, près d'un sondé sur sept reconnaît que la Terre s'approche de points de basculement, en lien avec le climat et l'environnement, en raison des activités humaines.

En outre, les habitants de pays émergents comme l'Inde, la Chine ou l'Indonésie, se sentent personnellement plus exposés au changement climatique que les Européens ou les Américains (USA).

Enfin, le sondage réalisé auprès de 1.000 personnes dans 18 pays du G20, révèle que les femmes se sentent davantage concernées que les hommes par rapport à l'état de l'environnement et aux générations futures. Les femmes ont également moins tendance à penser que la technologie permettra de résoudre les problèmes environnementaux sans d'importants changements dans les modes de vie des individus.

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