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Maladie de la langue bleue: voici la proposition de David Clarinval pour aider les éleveurs à "traverser cette période difficile"

Le ministre fédéral de l’Agriculture et des Indépendants, David Clarinval, a annoncé la reconnaissance des secteurs bovin et ovin comme "secteurs en crise" en réponse à la propagation de la fièvre catarrhale. Cette mesure permettra aux éleveurs touchés de bénéficier de facilités de paiement pour leurs cotisations sociales.

Les éleveurs bovins et ovins en Belgique, sévèrement affectés par la fièvre catarrhale ces dernières semaines, également connue sous le nom de maladie de la langue bleue, vont bénéficier d'un soutien renforcé. 

La fièvre catarrhale ovine, qui n'est pas transmissible à l'homme, se manifeste par de la fièvre, des troubles respiratoires, une langue pendante ou encore la perte des petits en gestation et parfois par la mort des animaux, dans des proportions variables d'un élevage à l'autre. Sa détection n'entraîne pas l'abattage des bêtes, contrairement à la grippe aviaire.

David Clarinval, ministre fédéral de l’Agriculture et des Indépendants, a pris la décision de reconnaître officiellement ces secteurs comme étant en crise, facilitant ainsi les démarches des agriculteurs pour obtenir un report ou une dispense de cotisations sociales.

Cette reconnaissance intervient dans un contexte particulièrement difficile pour les éleveurs, avec plus de 500 exploitations bovines et ovines touchées à travers le pays, selon les derniers rapports de l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA). La maladie de la langue bleue s'est également propagée aux Pays-Bas, en Allemagne et en France, ont rapporté les autorités sanitaires respectives de ces pays. Face à cette situation, le ministre Clarinval a souligné l'importance de soutenir ces agriculteurs, dont les moyens de subsistance sont directement menacés par l'épidémie.

Mesures spécifiques :

Cette nouvelle disposition permet une gestion simplifiée et accélérée des demandes pour le troisième trimestre de 2024, offrant ainsi aux éleveurs plusieurs options pour alléger leur charge financière :

  • Report de paiement des cotisations sociales sans perte de droits sociaux.
  • Dispense de cotisations sociales, permettant de maintenir les droits sociaux, bien que le trimestre concerné ne sera pas comptabilisé pour la pension.
  • Réduction du montant des cotisations sociales, ajustée en fonction des revenus attendus pour l'année 2024.

David Clarinval a exprimé son soutien aux éleveurs touchés, déclarant : "Il est essentiel que toutes les mesures soient prises pour les aider à traverser cette période difficile. En reconnaissant ces secteurs comme étant en crise, nous simplifions la gestion des demandes de report ou de dispense de cotisations sociales, leur permettant ainsi de surmonter ces défis".

Une note officielle sera envoyée dans les jours à venir aux caisses d’assurances sociales pour formaliser cette reconnaissance et mettre en œuvre les mesures d’aide. Les éleveurs bovins et ovins auront ainsi un accès plus facile à ces soutiens financiers, leur permettant de mieux affronter la crise actuelle.

 

 

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