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Il n'y a jamais eu aussi peu de papillons en Flandre au printemps, selon Natuurpunt

Le papillon n'a jamais été aussi peu recensé au printemps en Flandre, a indiqué mardi l'association flamande de protection de l'environnement Natuurpunt. La sécheresse, la fragmentation des réserves naturelles et l'excès d'azote en seraient les causes. Il n'y a jamais eu aussi peu de papillons en Flandre que cette année, rapporte l'association dans une nouvelle étude.

La sécheresse de ces dernières années fait toujours effet. "Les plantes se dessèchent et meurent, ce qui signifie que même les chenilles des papillons ne survivent pas. Cela peut entraîner l'effondrement complet d'une espèce donnée", explique Wim Veraghtert, chercheur au sein de l'association. "Le printemps pluvieux n'a pas permis d'inverser cette tendance. Au contraire. Une pluie battante ou la grêle peuvent tuer les papillons."

La situation des papillons en Flandre est problématique depuis déjà un certain temps, explique le chercheur. "Les scientifiques tirent la sonnette d'alarme depuis l'an 2000. Le papillon s'est retrouvé dans le pire scénario possible en Flandre. Les réserves naturelles sont très fragmentées." La forte concentration d'azote pose également problème. "Les fleurs comme les marguerites, les cardamines de prés et les lychnis ont besoin d'un sol pauvre en azote. Les papillons ont donc moins de nourriture", précise-t-il.

Néanmoins, le printemps humide a fourni de nombreuses plantes dont les papillons se nourrissent et si les températures augmentent, de nombreux papillons pourraient suivre, ajoute M. Veraghtert.

En ce qui concerne la Wallonie et Bruxelles, Natagora a lancé son traditionnel recensement des papillons tout au long du mois de juillet. Les citoyens sont appelés à les observer dans leur jardin puis à les encoder sur le site web de l'association de protection de l'environnement.

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