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Sur le haut de la poubelle se trouve un capteur photovoltaïque, qui alimente la batterie du dispositif. Une sonde permet de suivre l'évolution du remplissage.
"Le petit œil qui se trouve au niveau du capteur va pouvoir émettre des ondes ultrasons et capter, collecter le niveau de remplissage au niveau de la poubelle", explique Alban Bouvy, responsable du projet pour l'ASBL Be Wapp.
L'information est envoyée au responsable du ramassage des déchets et une application cartographie la situation.
"Vous avez à l'écran les poubelles qui sont géolocalisées sur le territoire de la ville de Namur. La pastille jaune précise que la poubelle est presque pleine, c'est-à-dire un taux de remplissage de 75%. Et les pastilles vertes indiquent les poubelles vides", explique Benoit Bastien, directeur de l'ASBL Be Wapp.
La volonté est de ne pas perdre de temps avec des poubelles vides et éviter qu'elles ne débordent. Dans un premier temps, la ville de Namur veut équiper une poubelle sur 10, puis généraliser le système, s'il fonctionne.
"Faudra voir à l'usage, note Alain Hobe, agent communal. Parce que si on est ici et que ça sonne à Wépion."
Grâce aux poubelles connectées, les tournées sont mieux organisées. "Pouvoir dire aux ouvrier communaux qui vont vidanger les poubelles, leur dire quelles sont les poubelles qu'ils doivent vider, et de cette manière-là, optimiser leurs trajets"
Le projet prévoit de suivre 500 poubelles pendant un an? Le dispositif permet aussi d'être alerté si l'une d'elles prend feu.