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Les révélations publiées dans les colonnes du Parisien sont édifiantes. D'abord incarcéré à Bruges avant de rejoindre Fleury-Mérogis, Salah Abdeslam semble se confier, sans détour, à ses codétenus. Ses confidences ont été enregistrées et retranscrites par la sûreté de l'Etat belge.
Lors des attentats du 13-Novembre, il a déposé les trois kamikazes du Stade de France, au nord de Paris, avant d'abandonner une ceinture explosive. Après avoir passé la nuit dans sur les marches d'un immeuble dans les Hauts-de-Seine, il prend la route de la Belgique.
J'étais à l'arrière
Le 14 novembre, accompagné de deux amis, il quitte la France. A ses codétenus, le terroriste décrit une scène hallucinante. Il affirme avoir été arrêté par une équipe de télévision belge sur un barrage aux frontières. "Elle [la journaliste] me dit : 'Vous trouvez normal qu'il y ait des barrages comme ça ?' J'ai dit : 'Oui, c'est normal, vu les circonstances, il faut bien renforcer les barrages, hein !" J'étais à l'arrière', affirme-t-il. Pas encore identifié, il parvient à passer les contrôles et à arriver en Belgique.