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Si nous revotions demain, le PTB serait le 2ème parti de Wallonie. Le Vlaams Belang, 1er en Flandre. Tels sont les résultats du dernier grand baromètre, RTL Info / Ipsos / Le Soir, que nous vous dévoilons jusqu'à lundi. Ce samedi, nous nous penchons sur le poids que pourraient avoir les différents partis à la Chambre si nous repartions aux urnes. À travers ce dernier sondage, on voit que les partis les plus radicaux se renforcent.
Cette enquête a été menée en ligne entre le 25 mai et le 1er juin auprès de 2.517 personnes. La marge d'erreur maximale est de 3,1% en Wallonie et en Flandre et de 4,3% à Bruxelles.
Sièges: une majorité séparatiste chez les Flamands à la Chambre contre une quasi majorité de gauche, côté francophone
Si on revotait demain, le Vlaams Belang (25) et N-VA (20) représenteraient, ensemble, la plus grande force politique de la Chambre. Mais surtout, ils occuperaient la majorité des sièges du groupe néerlandophone, de cet hémicycle (45 sièges sur 89 députés).
Face à la droite et l’extrême droite flamingante, on aurait côté francophone avec une quasi majorité PS/PTB : 30 députés ensemble sur les 61 dévolus aux Francophones (18 socialistes et 12 PTB).
La N-VA est le parti qui chuterait le plus (-5 élus) par rapport aux élections. Et c’est le Vlaams Belang (25 élus promis dans notre sondage) qui progresserait le plus (7 élus supplémentaires par rapport aux élections). Les communistes occuperaient 17 places de l’hémicycle. Ensemble, les partis populistes (VB + PTB) totaliseraient 42 élus.
La famille socialiste gagnerait un élu (29), et devancerait les libéraux (24 députés), les écologistes seraient 19, soit 2 députés de moins. La famille centriste perdrait 3 parlementaires.
Si on revotait demain, le gouvernement Vivaldi aurait une majorité un peu plus étriquée à la chambre (81 sièges au lieu de 87 actuellement).
Palmarès de popularité: la cavale de Conings booste la popularité des protagonistes du dossier
L’un des faits les plus marquants qui s’est déroulé pendant la période de sondage, c’est la cavale de Jurgen Conings. Parmi les personnalités en vue, dans notre palmarès, celles qui progressent le plus, sont d’ailleurs presque toutes liées à ce dossier : Francken en Flandre, ainsi que tous les membres du Vlaams Belang répertoriés dans notre classement. La ministre de la Défense, Ludivine Dedonder en Wallonie, et la ministre de l’intérieur à Bruxelles.
Palmarès d'impopularité
Le leader d’extrême droite Filip Dewinter en Flandre, le duo nationaliste flamand De Wever Francken côté francophone, sont les personnalités qui vous rebutent le plus.
Cotes de confiance du gouvernement
Le gouvernement fédéral ne récolte pas la confiance d’une majorité de Belges, pas plus que les gouvernements régionaux et communautaires dans leurs entités respectives.
Environ 1 tiers des citoyens (36%) font confiance au gouvernement fédéral. Ce chiffre est en très légère baisse depuis la constitution de la coalition de Croo en octobre. Les Bruxellois sont ceux qui sont le plus positifs sur la Vivaldi, les Flamands les plus méfiants.
De tous les gouvernements, le Bruxellois est celui qui s’en sort le mieux, avec un taux de confiance de 42%. Celui de la Fédération Wallonie-Bruxelles celui qui s’en sort le moins bien.
Concernant les chefs des différents gouvernements, Alexander de Croo est le mieux côté. Plus de la moitié des Belges ont confiance en lui, il est le seul au-dessus de la moyenne, confiance unanime, dans les trois régions du pays.