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L'Allemand Sebastian Vettel (Ferrari) a écopé de trois places de pénalité sur la grille de départ du Grand Prix des États-Unis dimanche pour avoir insuffisamment ralenti sous drapeau rouge lors des essais libres 1 vendredi.
Cette sanction est un coup de massue, alors qu'il suffit au Britannique Lewis Hamilton (Mercedes) d'inscrire huit points de plus que Vettel pour être sacré champion du monde à l'issue de la course.
Il égalerait alors l'Argentin Juan Manuel Fangio, devenu quintuple champion du monde dans les années 1950. Seul l'Allemand Michael Schumacher a fait mieux, avec sept titres conquis entre 1994 et 2004.
Sous la pluie, Hamilton a signé vendredi le meilleur temps des deux séances d'essais libres, reléguant à chaque fois la concurrence au-delà de la seconde.
Les qualifications, disputées à 16h00 locales (23h00 françaises/21h00 GMT) samedi, devraient l'être dans les mêmes conditions météorologiques.
Or l'Anglais, fidèle à ses origines, a déjà brillé sous le déluge à plusieurs reprises cette saison: la colère des cieux lui a offert la victoire en Allemagne et trois pole positions, en Hongrie, en Belgique et au Japon.
S'il gagnait dimanche et que son dernier rival ne faisait pas mieux que troisième, Hamilton serait titré.
Or le Circuit des Amériques a beau être propice aux dépassements, bien s'y qualifier compte: chacune des six éditions depuis 2012 a été remportée depuis la première ligne.
Hamilton a, qui plus est, gagné cinq des six GP disputés à Austin et six des sept courses précédentes cette année, les deux dernières devant son coéquipier finlandais Valtteri Bottas.
Vettel n'a lui pas terminé plus haut que troisième lors des quatre précédents GP, plombé par des erreurs de pilotage, les errances stratégiques de son équipe et la perte de performance subite et inexpliquée des Ferrari.