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Le chef de la N-VA Bart De Wever a remis jeudi sa démission en tant que formateur du gouvernement fédéral, suite à l'achoppement des négociations entre les partis de la coalition Arizona sur la question de la fiscalité. Le Roi a accepté cette démission et va entamer ce vendredi des consultations avec les présidents de la N-VA, du MR, des Engagés, de Vooruit et du CD&V.
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Les négociations fédérales méritent une seconde chance, selon le directeur de la FEB
Les négociations entre les cinq partis pressentis pour former la coalition Arizona méritent une seconde chance, a estimé vendredi matin Pieter Timmermans au micro de l'émission "De Ochtend" sur Radio 1. Le directeur de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB) se dit ouvert à une taxe sur les plus-values, mais seulement dans le cas où elle serait accompagnée de mesures pour améliorer la compétitivité des entreprises.
Le CEO de la FEB a notamment conseillé aux négociateurs de laisser de côté la "super note" de Bart De Wever, comprenant des mesures fiscales controversées, de garder leur sang-froid et de discuter d'autres questions en premier lieu. "Lorsque l'on connaît tous les éléments en jeu, on peut travailler sur un compromis. La 'super note' peut très bien être remise sur la table par la suite", a poursuivi Pieter Timmermans.
Selon lui, un impôt sur les plus-values est possible, mais seulement "si tout est intégré dans un récit logique autour de la réforme fiscale, où la compétitivité des entreprises n'est pas lésée" et où les entreprises ne partent pas s'installer à l'étranger. "Les épaules les plus solides sont en effet prêtes à contribuer, mais il y a des limites", estime-t-il encore.
Pieter Timmermans souligne par ailleurs l'urgence de parvenir à un accord. "Plus on attend, plus cela devient difficile. Il y a des fissures dans notre tissu économique que nous ignorons aujourd'hui. Le pire serait qu'un chaos politique prolongé s'ajoute à la situation économique compliquée de l'industrie", a-t-il conclu.
Sammy Mahdi vient d’arriver au Palais
Le Roi Philippe débute ses consultations avec Sammy Mahdi. Le président du CD&V est arrivé comme annoncé au Palais royal vers 9h30.
Bart De Wever peut-il encore être le prochain Premier ministre?
L'échec de Bart De Wever dans sa mission de formateur veut-il dire qu'il ne sera pas le prochain Premier ministre du pays? Selon le politologue à l'ULB Pascal Delwit, cela reste possible. "On a connu des situations où une personne a été pressentie Premier ministre, a échoué dans sa mission d'information et puis est revenue comme formateur", dit-il. "Ça a été le cas lors de la longue crise 2010-2011, et Elio Di Rupo est finalement devenu Premier ministre."
Il pourrait donc, selon le spécialiste, y avoir des rebondissements. "La question qu'il faut se poser, c'est de savoir si le MR veut vraiment cette coalition Arizona ou s'il a un autre agenda en tête", dit-il. "Alors, le cas échéant, ça pourra durer un peu plus longtemps que ce qui était initialement prévu."
Le président du CD&V attendu au Palais à 9h30
Le président du CD&V Sammy Mahdi est attendu vendredi à 09h30 chez le Roi, a-t-il indiqué sur Instagram. Le chef de la N-VA Bart De Wever a, lui, remis jeudi sa démission en tant que formateur du gouvernement fédéral, suite à l'achoppement des négociations entre les partis de la coalition Arizona sur la question de la fiscalité.
Le Roi a accepté cette démission et va entamer vendredi des consultations avec les présidents de la N-VA, du MR, des Engagés, de Vooruit et du CD&V. Aucun horaire officiel pour ces consultations n'a encore été communiqué, mais Sammy Mahdi a déjà révélé sur Instagram qu'il était attendu à 09h30 au Palais.
Le Roi a accepté la démission de Bart De Wever
Le roi Philippe a reçu jeudi soir le formateur Bart De Wever (N-VA) qui lui a fait son rapport avant de lui remettre sa démission, a indiqué le Palais Royal. Après environ une heure et demie d'entretien, le Roi a accepté cette démission. Le monarque entamera dès vendredi des consultations avec les présidents des cinq partis associés aux négociations pour la formation d'un gouvernement fédéral : N-VA, MR, Les Engagés, Vooruit et CD&V.




Ça, c'est bien leur façon de faire, quand quelque chose ne va pas, alors, on s'éclipse sans faire aucun commentaire... Cela ne devrait pas être permis, et devraient répondre aux questions qui leur sont posées!!! Je déteste cette façon d'agir!!!