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L'Université de Namur a présenté mardi un nouveau procédé de diagnostic du Covid-19. Homologué par l'Agence fédérale des Médicaments et des Produits de santé (AFMPS) mardi en début d'après-midi, il va permettre dès maintenant d'augmenter le nombre de tests réalisés en Belgique. Il ouvre aussi de nouvelles perspectives dans la lutte contre le nouveau coronavirus à l'échelle mondiale.
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La technique permet de s'affranchir des réactifs en pénurie. Elle va être utilisée en complément à celle utilisée par les laboratoires de référence, surchargés par la demande. "Il s'agit d'un procédé d'extraction manuelle du code génétique du virus à l'aide d'un composé chimique, d'une hotte et d'une centrifugeuse", a expliqué Benoït Muylkens, virologue et directeur de l'Unité de recherche vétérinaire intégrée de l'UNamur, à l'origine de la découverte. "Le code génétique est ensuite transformé en ADN qui est amplifiée et lors de l'amplification un signal lumineux est donné pour indiquer si le patient est atteint ou non." "Cette technique permet à un chercheur de traiter en moyenne 50 échantillons par jour. En associant des chercheurs, nous pourrons donc réaliser un grand nombre de diagnostics", a-t-il ajouté.
Un résultat fiable est obtenu en moins de 24h. Après une phase de test, la procédure officielle a été lancée mardi à la suite de l'homologation du procédé par l'AFMPS. Dans quelques jours, l'UNamur sera capable à elle seule de délivrer 480 diagnostics par jour au laboratoire de référence de l'université de Louvain (KUL). Douze chercheurs et douze logisticiens sont mobilisés en ce sens. Le procédé devrait être rapidement étendu à d'autres universités et laboratoires en Belgique mais aussi à travers le monde.
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