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Johanna a 23 ans, elle est fraîchement diplômée en management du tourisme. Pour elle, ce salon est surtout un moyen de convaincre les entreprises grâce à sa personnalité: "Surtout que je suis jeune, et qu’il n’est pas évidement des fois de trouver, vu qu’on demande beaucoup d’expérience, je pense qu’ici on peut se montrer directement, et pas nécessairement attendre les démarches, les mails, avant d’avoir l’entretien d’embauche", confie-t-elle.
"On a rencontré des profils intéressants"
Secteur non marchand, industrie, commerce … près de 20 entreprises sont présentes. Pour les recruteurs, ce genre d’événements débouche souvent sur des engagements. "On a la volonté d’être ancré dans le régional, donc il faut aussi qu’on ait des collaborateurs qui viennent des régions. Ici, on va rencontrer des gens qui sont aussi bien avec un diplôme du CESS, que des diplômes du supérieur, et chez nous, chacun a sa chance et sa chance d’évoluer, donc je pense que ce genre de salon, c’est le meilleur endroit pour en trouver", explique Aurélie Verschuere, recruteuse. "On a rencontré des profils intéressants, et je pense que ça vaut la peine aussi de voir les gens en face à face et de pouvoir discuter avec eux, c’est toujours une très bonne expérience", dit Maryne Léonard, consultante en ressources humaines.
"Les salons, on en a déjà fait quelques-uns"
Ce salon qui présente également une autre facette. Pour certains, à la recherche d’un emploi depuis des années, c’est la désillusion. "Les salons, on en a déjà fait quelques-uns, apporter des CV, aussi… mais ça ne donne jamais rien", dit une dame.
Le Forem pré-sélectionne des candidats
Au Forem, la technique est différente. Avant les événements, les conseillers sélectionnent les candidats qui répondent aux profils demandés par les entreprises. "Sur l’un de nos salons, on avait plusieurs centaines de participants, 400 pour être précis, et grâce à ce travail de pré-sélection, 100 d’entre eux ont pu obtenir un job à l’issue de ce salon. C’est vraiment une clé dans le succès rencontré, aussi bien pour les demandeurs d’emploi que pour les entreprises", explique Thierry Ney, porte-parole du Forem.
Si la situation semble légèrement s’améliorer… la Wallonie compte encore plus de 218 000 demandeurs d’emplois.