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"L'opérateur télécom donne en effet l'impression aux consommateurs concernés que ceux-ci doivent eux-mêmes prouver leur dommage", explique Test-Achats dans un communiqué. Dans une réaction transmise à l'agence Belga, Proximus se dit "surpris" par la sortie de Test-Achats, estimant que la référence à la preuve individuelle du dommage est en ligne avec la décision de la cour d'appel.
Selon Test-Achats, le courrier stipule que "la possibilité est donnée à tous les clients concernés de faire partie du groupe de consommateurs qui considèrent qu'ils auraient subi un dommage suite à notre présentation de cette offre, et d'apporter la preuve d'un éventuel dommage. Pour cela, il convient d'envoyer une lettre".
"Absolument rien n'oblige les consommateurs à prouver leur dommage"
"Or absolument rien n'oblige les consommateurs à prouver leur dommage. Il leur suffit simplement d'avoir été propriétaire d'un décodeur V3 et d'avoir répondu positivement à l'offre commerciale de Proximus suite à ses courriers de mai et juin 2016. S'ils sont dans ce cas, ils doivent simplement adresser un courrier au greffe civil de la cour d'appel de Bruxelles avant le 9 mars", explique l'organisation de défense des consommateurs.
Proximus ajoute donc "à tort une condition pour pouvoir participer à l'action collective qui n'est pas prévue dans l'arrêt de la cour d'appel".
Les quelque 30.000 clients "lésés" par l'offre de remplacement des décodeurs Proximus doivent se manifester auprès du greffe de la cour d'appel de Bruxelles avant le 9 mars 2018. Proximus a réagi en indiquant avoir pris "les mesures appropriées envers nos clients pour assurer une expérience optimale et restons engagés à leur offrir les services les plus à jour".