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Coronavirus en Belgique: pouvez-vous partir en vacances à l'étranger?

Peut-on partir à l'étranger ? Anne-Sophie Snyers, secrétaire générale de l'Union professionnelle des agences de voyages (Upav), a répondu à cette question sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche.

Le congé d'automne débute officiellement ce lundi. D’habitude, de nombreuses familles en profitent pour partir quelques jours en vacances. Mais vu la situation sanitaire, est-il raisonnable de partir? Conformément aux accords européens, les frontières ne ferment pas, mais les zones rouges ne cessent de se multiplier. Les autorités l’ont tout de même rappelé vendredi lors du Comité de concertation: les voyages à l'étranger sont fortement déconseillés et toutes les zones ou presque sont rouges. 



Peut-on partir à l'étranger ? "On vend très peu de voyages à l'étranger. Il ne faut pas se faire d'illusion. Mais oui, on peut voyager depuis le 25 septembre", a expliqué Anne-Sophie Snyers, secrétaire générale de l'Union professionnelle des agences de voyages (Upav), sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche. 

"On peut aller en zone rouge. Nous avons fait un gros travail au niveau des assureurs et des mutuelles pour justement avoir la sécurité sur place et pouvoir rentrer et être soignés si nous sommes contaminés sur place", a précisé Anne-Sophie Snyers. 

Cette dernière a rappelé que le plus important est de respecter sa bulle et les gestes barrières. "Est-il plus important de les respecter à la mer du Nord, dans les Ardennes ou dans une villa qu'on aurait louée dans un pays étranger ? Je pense que toute la question est là", a détaillé la secrétaire générale de l'Upav. 

"Il faudrait avoir un questionnaire"

Nathan Clumeck, professeur émérite en maladies infectieuses à l'ULB et au CHU Saint-Pierre, a réagi. "Quand on dit qu'un pays est en zone rouge, il est évident que ça recouvre différentes réalités. La zone rouge en Ardèche dans un petit village n'est pas la même que la zone rouge à Paris au milieu de la ville. Ce qui est très important lorsque les gens partent et qu'ils reviennent est qu'il y ait cette évaluation de leurs risques", a expliqué le professeur émérite en maladies infectieuses. 

"Il faudrait avoir un questionnaire qui est rempli et qui évalue le risque. Et en fonction du risque, une gradation qui ferait que certaines personnes seraient testées et d'autres pas", a dit Nathan Clumeck. "Il faudrait revoir toute la communication, la synthétiser et en faire des lignes directrices, très claires avec des acteurs de terrain", a-t-il ajouté.

Attention aux petites lignes du contrat

Le pays hôte peut imposer des quarantaines, des tests obligatoires ou un couvre-feu qu'il faudra respecter. L'assurance hospitalisation sera prise en charge partout. Le problème est surtout le rapatriement.  Il faudra faire attention aux petites lignes du contrat dans la colonne exclusion car le simple fait que la Belgique déconseille les voyages suffit parfois à certaines compagnies pour ne pas rapatrier. 

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