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Fermer les écoles en Flandre, comme l'a décidé dimanche la Fédération Wallonie-Bruxelles pour son enseignement secondaire, aurait créé de trop importants problèmes d'organisation pour les parents, a affirmé lundi le ministre flamand de l'Enseignement, Ben Weyts.
Il a par contre défendu, lors de l'émission De Ochtend de la VRT-radio, la décision prise dimanche soir de prolonger - tout comme cela se fera du côté francophone - le congé scolaire de Toussaint jusqu'au 11 novembre. M. Weyts (N-VA) a expliqué que les virologues avaient soumis trois scénarios, dont l'un proposait d'avancer les vacances de Toussaint à mercredi. Mais cette option aurait entraîné des problèmes d'organisation pour les parents, a fait valoir le ministre nationaliste. Selon lui, le gouvernement flamand a par contre choisi de prolonger le congé de deux jours, jusqu'au mercredi 11 novembre, qui est un jour férié. "Les parents ont ainsi deux semaines pour s'organiser", a-t-il dit. M. Weyts a souligné que la position prise du côté francophone (le recours à l'enseignement à distance pour les élèves du secondaire dès ce mercredi 28 octobre) relevait de l'autonomie octroyée aux entités fédérées. Tant les syndicats d'enseignants flamands que les coupoles de l'enseignement catholique et officiel en Flandre, GO! , ont salué lundi matin la décision prise par le gouvernement du ministre-président Jan Jambon, qui est revenu sur la position encore défendue jeudi par M. Weyts.
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