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Les intempéries se succèdent cet été. Ce jeudi, la région bruxelloise a été notamment touchée. Ces orages ont cloué au sol les avions de l'aéroport de Bruxelles pendant 45 minutes. Les conditions météorologiques représentent-elles un gros problème quand on prend l'avion?
La météo capricieuse, un ciel comme une purée de pois, c'est le plus gros challenge dans la carrière d'un pilote. Notre équipe a pu visiter un simulateur dans lequel les pires conditions sont recréées. Sur place, on voit l'avion qui doit éviter une cellule orageuse, il peut la contourner grâce à des écrans radars.
D'autres dangers sont possibles, comme "du vent de face qui devient un vent arrière", explique Fayssal Chentouf, pilote.
À chaque problème, sa procédure. Le trafic est même parfois carrément interrompu. C'est ce qui est arrivé jeudi dernier à l'aéroport de Bruxelles. Plus aucun avion n'a décollé dès 6h du matin, et ce, pendant trois quarts d'heure. Au sol, toutes les opérations sont suspendues.
"On doit interrompre l'utilisation des chariots de bagages et les sécuriser avec des freins supplémentaires. On ne peut pas non plus bouger les passerelles passagers", précise Ihsane Chioua Lekhli, porte-parole de l'aéroport.
Des avions cloués au sol, cela arrive très souvent durant la saison d'été. Les orages sont fréquents assure le pilote Matijs Ketels: "Par exemple en Italie, dans la région de Milan Malpensa, mais aussi à Cracovie (Croatie) et même parfois en Belgique, ça arrive aussi."
Les pilotes ont des outils, comme cette application qui montre la météo en temps réel: "Aujourd'hui, en Italie, c'est très compliqué", montre alors notre interlocuteur. Toutes les mesures sont prises toujours dans un seul objectif: assurer la sécurité des passagers.