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Tommy Scholtès, porte-parole des évêques de Belgique, a réagi au discours du Pape François. Selon lui, "il va demander pardon" aux victimes de violences sexuelles au sein de l'Église.
"L'Eglise doit avoir honte et demander pardon, et chercher à résoudre cette situation avec l'humilité chrétienne, et faire tout son possible pour que cela ne se reproduise pas", a déclaré le pape argentin, au sujet des violences sexuelles sur mineurs commises par le clergé en Belgique. Mais pourquoi n'a-t-il pas demandé pardon lui-même ? Tommy Scholtès, porte-parole des évêques de Belgique, répond sur le plateau du RTL info 19h : "C'est pas le pape qui doit demander pardon, c'est nous les chrétiens, l'église. Je pense que c'est important qu'on se rende compte que toute cette affaire dramatique, c'est une responsabilité d'un tas de gens".
Tommy Scholtès l'affirme : "Le pape dit 'il faut demander pardon', et il va demander pardon. C'est clair. Il va demander pardon parce qu'il y a encore plusieurs autres moments dans le week-end".
"Je pense que ce que nous devons vraiment ressentir, c'est la honte, et commencer par la honte. Nous l'avons déjà vécu. Les victimes, elles sont là depuis des années, à dire qu'elles sont en souffrance. Mais nous, uniquement dire que nous sommes honteux de ce que d'autres ont fait il y a 50, 60 ans, ça ne peut se dire qu'à travers un accompagnement. Mais ces personnes sont souvent blessées pour très longtemps. Et donc, cette honte doit être réelle. Il faut un accompagnement, un dédommagement, et donc demander pardon, c'est clair", termine Tommy Scholtès.