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Vendre Proximus pour financer la Défense? Un Belge sur deux est contre, voici l'avis du CEO Guillaume Boutin

Le CEO de Proximus, Guillaume Boutin, estime que ce n'est "pas le meilleur moment" pour céder ces actifs stratégiques.

Faut-il vendre nos "bijoux de famille", comme Proximus, Belfius ou bpost, pour financer la Défense? Selon notre Grand Baromètre RTL info-Ipsos Le Soir, un sondé sur deux est contre (54%). 36% sont plutôt pour, tandis que 10% n'ont pas d'avis.

Le directeur général de Proximus, Guillaume Boutin, invité dans la séquence Face à Buxant ce dimanche soir, réagit à cette proposition : "Ce n'est pas le meilleur moment pour vendre Proximus".

"On est au milieu de ce plan industriel, donc pour l'instant tous nos investissements pèsent un petit peu sur la valeur de l'entreprise", s'explique-t-il.

D'après Guillaume Boutin, l'État pourrait encaisser "quelques milliards", en vendant ses parts de Proximus. "Mais il n'y a pas de raison que l'État vende la totalité de ses actions, ça n'a pas de sens", assure-t-il. "Aujourd'hui, Proximus déploie un asset stratégique, donc on a besoin d'un État actionnaire de référence dans Proximus pour le long terme", ajoute-t-il.

L'avis est partagé par Stefaan De Clerck, président du conseil d'administration de Proximus. Ce n'est "pas le bon moment pour le gouvernement" en raison d'un cours de bourse assez bas, mais appelé à reprendre vigueur dans les années à venir.

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