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Dimanche sans voiture à Bruxelles: la capitale a-t-elle vraiment pu mieux respirer?

Par rapport à un jour de semaine moyen, on observe une réduction de plus de 60% des concentrations moyennes de polluants (monoxyde d'azote et dioxyde d'azote).

Alors que les véhicules moteurs laissaient la place aux vélos, trottinettes, rollers ainsi qu'aux piétons, la qualité de l'air s'en est trouvée largement améliorée, au même titre que l'ambiance sonore.

Par rapport à un dimanche moyen, la quantité de monoxyde d'azote (NO) a diminué de 42% à 100% dans les environnements urbains avec influence forte ou très forte du trafic routier, tandis que le dioxyde d'azote (NO2) a baissé de 47 à 67%. Cette chute est encore plus marquée si l'on compare ce dimanche sans voiture avec un jour de semaine moyen (62 à 100% pour le NO et de 62% à 79% pour le NO2).

Concernant l'environnement sonore, la journée sans voiture a débouché sur des réductions importantes par rapport au dimanche de la semaine précédent l'événement. La pression acoustique a diminué de quelque 99% aux stations situées à proximité de l'autoroute E40 à Woluwe-Saint-Lambert et de la E411 à Auderghem.

"Cette journée est l'occasion de souligner l'importance de la pollution émise par le trafic routier et les conséquences de la quasi-absence de véhicules motorisés sur la qualité de l'air et l'environnement sonore", relève Bruxelles Environnement. Selon l'administration régionale, "le défi est immense", sachant que la pollution de l'air provoque près de 5.000 décès prématurés par an en Belgique, d'après le dernier rapport de l'Agence européenne pour l'environnement.

Entre 2022 et 2023, les concentrations annuelles de dioxyde d'azote (NO2) et de particules fines PM10 et PM2.5 ont diminué d'environ 10%. "L'évolution est donc positive, mais il reste des progrès à faire", conclut Bruxelles Environnement.

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