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Un dossier qui atterrira sur le bureau du futur gouvernement fédéral, c'est l'avenir de l'île énergétique princesse Élisabeth au large de la côte belge. La facture de cette infrastructure passerait de 2 à 7 milliards d'euros. Alors que certains partis politiques voudraient abandonner le projet, la Belgique s'apprête à recevoir un prêt européen de 650 millions d'euros.
C'est un projet stratégique initié par Elia, le gestionnaire du transport d'électricité en Belgique. L'île Princesse Élisabeth, située en mer du Nord au large des côtes belges, doit servir de hub électrique en rassemblant les câbles des parcs éoliens de la seconde zone offshore belge. L'objectif est de faciliter le transport de l'électricité produite vers la terre ferme. Cependant, ce projet, estimé initialement à 2 milliards d'euros, pourrait finalement en coûter 7 milliards. Alors que certains partis politiques envisagent de l'arrêter en raison de son coût, la Belgique s'apprête tout de même à recevoir un prêt européen de 650 millions d'euros pour financer cette île. Est-ce une décision judicieuse, sachant que le projet pourrait être suspendu ?
Pas de marche arrière
Pour Elia, qui est à l'origine du projet, ce prêt est tout à fait pertinent. Selon l'entreprise, cet argent financera la première phase du projet, incluant des étapes fondamentales déjà décidées et en partie contractualisées. Pour Elia, il est donc impossible de faire marche arrière sur ces aspects du projet. Les 650 millions d'euros couvriront ainsi une partie des dépenses, s'ajoutant au budget initial de 2,2 milliards d'euros.
Quelle phase est-elle la plus coûteuse ?
La phase la plus coûteuse concerne la troisième étape du projet, qui implique la mise en place de l'infrastructure d'interconnexion avec les réseaux européens. Cette infrastructure doit permettre de distribuer l'énergie produite par les éoliennes de la mer du Nord vers d'autres pays, comme le Royaume-Uni, la Norvège et le Danemark.