Accueil Actu Belgique Société

Embarras de circulation sur le ring à Hal: "On est bien accueilli, on ne l'avait pas vu venir" confie Clément, le fils d'un agriculteur

Les embarras de circulation sur le ring intérieur et extérieur à hauteur de Hal perdurent lundi, alors que l'heure de pointe du matin touche en principe à sa fin. Les agriculteurs continuent leurs actions de blocage et les navetteurs perdent beaucoup de temps dans les bouchons ainsi formés. Le Centre flamand d'information routière (Verkeerscentrum) conseille d'éviter la zone si possible.

En circulation extérieure, le temps d'attente depuis Anderlecht est d'une heure. Il est également "quasi impossible" de rejoindre le ring en circulation intérieure en provenance de la E429 depuis Tournai, précise Katrien Kiekens de l'Agentschap Wegen en Verkeer (Agence flamande des routes et du trafic).  

Hal est le seul souci d'ampleur pour ce qui est des routes du nord du pays, dans le cadre des actions de protestation des agriculteurs. Il n'est pas possible pour l'instant de prévoir quand ces blocages prendront fin.

Clément Glorieux, un fils d'agriculteur, s'est par ailleurs exprimé à notre micro: "À un moment où on nous impose énormément de nouvelles règles de contrainte sur notre métier et on estime qu'à un moment il faut s'exprimer. Il faut dire les choses et c'est pour cela qu'on est là aujourd'hui. On est arrivé hier soir d'abord assez nombreux, puis on s'est un peu dispersé. Et alors, ici pour l’instant, on filtre un petit peu les autos et les personnes qui passent", a-t-il déclaré ce lundi matin. "Pour l'instant, on est bien accueilli, ça va. Les gens comprennent et soutiennent la cause, donc c'est plutôt agréable, on va dire. C'est une reconnaissance qu'on n'avait pas vu venir, on va dire. On pensait avoir beaucoup plus de gens plus agressifs. Finalement, un peu de soutien, ça ne fait pas de mal, donc c'est vraiment chouette. On est ici depuis hier soir, ça oui."

Un automobiliste a de son côté raconter avoir "perdu une demi-journée". 

"Je suis sorti à 7h pour arriver à mon travail à Bruxelles. Maintenant, il est 9h15. Voilà, j'ai plus de carburant. J'ai perdu 3 h de temps mais je n'ai plus de carburant. Je suis presque en panne. J'ai perdu une demi- journée", a-t-il dit. "Mais ils ont raison. C'est simple, ces gens travaillent du matin jusqu'au soir, mais en plus, ils n'ont rien. De moins en moins. Ils ont raison. Je suis navré. En plus, on est ici dans un paysage où il y a des fermiers qui travaillent pour nous, notre nourriture."

À lire aussi

Sélectionné pour vous