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La chambre du conseil de Bruges a prolongé de deux mois la détention d'une Brugeoise de 24 ans soupçonnée d'infanticide et de négligence coupable. La mère nie toujours fermement avoir exercé des violences sur son nouveau-né.
Les faits se sont déroulés le 3 janvier dans le quartier de logements sociaux Blauwe Poort à Bruges. La mère de la victime a été arrêtée après la découverte du cadavre. Dans un premier temps, elle n'a pas comparu devant le juge d'instruction car on ignorait encore s'il s'agissait d'un crime.
Entre-temps, les premiers résultats de l'autopsie ont révélé que le bébé, né à terme, était bel et bien vivant à la naissance. Les circonstances exactes du décès restent floues, même après reconstitution. La suspecte qui nie toute forme de violence, sera interrogée une dernière fois par les enquêteurs d'ici peu.
Mardi, Me Kris Vincke a demandé en vain que sa cliente soit placée sous surveillance électronique afin de pouvoir effectuer à domicile sa détention préventive. Si la suspecte décide de faire appel de la décision une nouvelle fois, la chambre des mises en accusation de Gand devra se pencher sur la question d'ici deux semaines.
