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Le matériel pour les unités scoutes, une denrée rare ces dernières années. Plusieurs membres de mouvements de jeunesse peinent à trouver des tentes. Le centre de prêt de la Fédération Wallonie-Bruxelles est surchargé en haute saison. Dès lors, c'est "le règne de la débrouille".
Trouver une tente avant le début du camp. C'est le défi qui s'impose à plusieurs scouts cette année, avant la saison. Au centre de prêt de la Fédération Wallonie-Bruxelles, véritable caverne d'Alibaba pour les mouvements de jeunesse, trois demandes sur quatre ont été acceptées. Le hic: il a fallu en refuser près de 200. Dès lors, "c'est le règne de la débrouille", reconnaît Olivier Pretto, gestionnaire du centre.
"Les chefs font avec leur propre réseau. On demande de l'aide aux parents, aux communes…", explique Gilles Beckers, porte-parole de la Fédération des scouts de Belgique.
Pourquoi une telle pénurie?
Les 2.200 tentes du centre de prêt ne suffisent plus. Pourquoi? Selon Gilles Beckers, c'est la réforme des rythmes scolaires qui est en cause: "Le raccourcissement des vacances d'été a un impact important sur nos activités."
Il explique que les camps ont tendance à se chevaucher, il est dès lors plus compliqué d'organiser des "prêts entre unités". Même chose pour les tentes de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il n'est plus aussi facile de les donner à plusieurs reprises pour différents camps.
C'est donc une problématique qui existait déjà l'année dernière, mais "ça va mieux", nous dit notre interlocuteur. Un financement a permis d'acheter des tentes. Problème, ça ne suffit pas encore.
Du côté de la Fédération Wallonie-Bruxelles, on espère pouvoir faire grimper l'offre de 2.200 à 2.500 tentes dans les années à venir, "pour réduire le nombre de refus".