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Environ 900 militaires participent à une opération fictive avec l'aide de 600 étudiants qui jouent le rôle de personnes à évacuer du Hainaut (Chièvres) vers la France. L'exercice simule une situation de crise à l'étranger nécessitant d'évacuer des ressortissants européens.
Tous les deux ans, la Défense et le service public fédéral Affaires étrangères organisent un exercice d'évacuation appelé Storm Tide. La Belgique assumant actuellement la présidence de l'Union européenne, l'exercice a pris cette année une dimension européenne.
Le scénario? "Un pays fictif est instable à cause d'un conflit entre deux camps", explique le colonel Frédéric Linotte, commandant du régiment des opérations spéciales (SOR). "Un cessez-le-feu permet aux nations qui le veulent d'évacuer leurs ressortissants."
En l'occurrence, la région déstabilisée est le Hainaut tandis que les personnes à évacuer doivent être transportées en France via la base aérienne de Châlons-Vatry, entre Reims et Troyes.
Selon Michel Hofman, le chef de la Défense, l'exercice poursuit deux objectifs principaux: "améliorer l'interopérabilité et renforcer les capacités de défense de l'Union européenne", alors que cette dernière sera dotée en 2025 d'une capacité de déploiement rapide.
C'est la première fois que l'exercice Storm Tide de l'armée belge revêt une dimension aussi internationale. Vingt-sept parachutistes français et 44 membres de la marine néerlandaise y ont pris part. Deux avions français A400M et un avion espagnol ont également renforcé l'armée de l'air belge.