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"Bart De Wever aime bien la cohérence": voici pourquoi le président de la N-VA met une pression maximale sur Vooruit

Une déclaration RTL info, celle de Bart De Wever. Le président de la N-VA est assez clair: il veut former un gouvernement fédéral avec le Vooruit, les socialistes flamands, et il est prêt à prendre le poste de Premier ministre.

Notre journaliste Christophe Deborsu a rencontré Bart de Wever hier/mardi à l'occasion de l'avant-première d'un documentaire qui lui était consacré.

Le formateur était particulièrement détendu. "Il était ouvert à toutes les propositions d'interview. Il nous a répondus à nous, nous étions les seuls Francophones. Il était disponible et serein", indique notre journaliste. "S'il met tellement la pression sur le Vooruit, c'est qu'il a l'impression que les socialistes flamands vont finalement dire oui. Il ne veut pas remplacer Vooruit par les libéraux de l'Open VLD. Pour plusieurs raisons: il est avec Vooruit à Anvers avec la N-VA. Du côté du gouvernement flamand, c'est la même chose. Bart De Wever aime bien la cohérence et la logique. Il estime que ça doit être le cas également au gouvernement fédéral. Puis, on le voit dans ce fameux film "BDW politiek beest", il n'a pas du tout confiance aux libéraux flamands, surtout s'il y a Alexander De Croo dans le coin."

 

Et de poursuivre: "Il y a par ailleurs des signaux positifs qui viennent de Vooruit ce matin. Conner Rousseau dit qu'il est prêt à négocier. En ce 13 novembre, on se dit que ça pourrait bien réussir."

Cela n'existe qu'au Nord du pays

Avec ce documentaire dont il est le héros, on perçoit à quel point De Wever est véritablement une superstar en Flandres.

"Ce sont des choses qui n'existent qu'en Flandre. Un film sur un homme politique au cinéma, ça n'existe qu'au Nord du pays. Une telle présentation avec tant de gens, ça n'existe qu'au Nord du pays. Toute la N-VA était là, ainsi que des ministres d'autres partis. Il y avait aussi des journalistes, des acteurs, des hommes d'entreprise. Tout ces gens qui donnaient l'impression de dire à Monsieur De Wever 'Fais le job et fais en sorte que ce pays redémarre'. Le formateur y a sans doute puisé un surcroit d'énergie pour réussir."


 

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