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Le formateur Bart De Wever a reçu 15 jours de plus pour sortir le pays de l'ornière. Et si aucune solution n'est trouvée pour gouverner le pays, "le mot revient à l'électeur", déclare le président de la N-VA.
Après le départ de Vooruit qui demande une nouvelle note socio-économique, Bart De Wever travaille par thème. Mais il faut encore trouver un groupe solide, une majorité, et tout le monde veut le retour des socialistes flamands à la table.
Mardi soir, notre journaliste Christophe Deborsu a croisé Bart De Wever, à l'avant-première du documentaire "BDW politiek beest" qui est consacré au président de la N-VA, et présenté à Anvers.
Bart De Wever explique que, selon lui, seule la formation Arizona est possible (celle qui rassemble la N-VA, CD&V, VOORUIT, le MR et les Engagés), et que si elle ne fonctionne pas, cela aura des conséquences importantes. "Tout le monde doit prendre ses responsabilités", selon lui.
"C'est très grave de dire à ce moment-ci 'Je refuse d'aller à la table des négociations'. On peut me dire 'Je ne suis pas d'accord avec un point ou il me faut encore ceci ou cela... Mais dire simplement, 'Je ne viens pas pour négocier, il faut me donner préalablement aux négociations ce qu'il me faut', ça ne va pas", dit le président de la N-VA.
Bart De Wever compte utiliser les jours qui viennent pour essayer de convaincre, et si Vooruit (le parti socialiste flamand)
ne les rejoint pas, il existe d’autres possibilité, comme avec l’Open VLD (le parti libéral flamand).
Mais cela engendrerait une majorité très courte et moins stable. "Si Vooruit refuse de venir négocier, je pense que tout devient possible car tout le monde veut éviter une crise politique. Tout le monde veut éviter qu'on doive avouer à la population que la classe politique est incapable de gouverner le pays", ajoute-t-il.
Et s’ils n’arrivent pas à trouver la bonne formule pour gouverner, il reste une solution: "Le mot revient à l'électeur. Ce n'est pas ce que je souhaite, mais si on n'est pas capable de former un gouvernement, le mot est à l'électeur", conclut Bart De Wever.
Connor Rousseau, président du parti socialiste flamand, continue de réclamer "une répartition équitable des efforts". Vooruit se dit toujours prêt à travailler, mais à partir d'une proposition sérieuse en matière de fiscalité.