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Les nouvelles ne sont toujours pas bonnes du côté du ciel, et les choses ne devraient malheureusement pas s'améliorer. En conséquence, certains se ruent sur les bancs solaires. On connaît pourtant depuis longtemps les effets nocifs de leurs rayons sur la peau.
Pour les clients de ce centre à Gosselies, c'est un moyen d'oublier la grisaille permanente. Un soleil artificiel qui séduit de nombreux Belges en ce moment. "Ça fait du bien, oui. Quand on voit la météo... On est content de venir ici, d'avoir un peu de chaleur et aussi un peu de couleur" explique une cliente.
Dans ce centre, la période de mai-juin est traditionnellement chargée. Mais cette année, les conditions météo ont accentué les demandes. "On est toujours complet, souvent, très très souvent", s'enthousiasme la gérante du centre.
À Laeken, dans cet autre centre, même constat : la fréquentation est en hausse. Et parfois, il faut même réfréner certains clients. "Il y a des clients qui exagèrent, qui essayent d'exagérer. Mais en général, comme c'est moi et ma collègue, on se souvient qu'ils ont fait une séance il y a quelques jours. Alors on leur dit qu'il faut attendre un petit peu. Parce que sinon, vous allez être rouges ou vous allez brûler", précise la gérante.
Dans une grande majorité des cas, la prévention reste primordiale dans ces centres de bronzage, surtout pour les nouveaux clients qui veulent fuir le mauvais temps. "On a un formulaire qui est d'office obligatoire à remplir avec les clients lors de leur premier passage. On détermine le phototype de peau. On les avertit sur le danger, sur ce qu'il faut faire et ne pas faire. Ensuite, il y a un schéma d'exposition qui doit être respecté", explique Johan Vandenbosch, membre de la Fédération belge des solariums.
Pour ces séances de bronzage, les prix débutent aux environs de 15 euros pour 20 minutes.