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Vooruit n'enverra pas de sénateur coopté dans la haute assemblée, a confirmé le parti socialiste flamand vendredi.
Son président Conner Rousseau l'avait annoncé avant les élections. À ses yeux, si les partis n'envoient plus de sénateurs, le Sénat sera automatiquement aboli.
Si Vooruit a bien envoyé des sénateurs issus des entités fédérées, il a été décidé de ne pas envoyer de sénateur coopté.
On ignore à ce stade si ce siège restera vide ou s'il reviendra à un autre parti.
Les autres partis flamands veulent également supprimer le Sénat, mais ne suivent pas la tactique de Vooruit. "Si nous suivons tous l'exemple de Vooruit, nous ne pouvons quand même pas supprimer le Sénat", affirme ainsi une source libérale flamande. "Il faut d'abord que l'assemblée soit valablement constituée et qu'une majorité des deux tiers soit requise."
Dès lors, l'Open Vld envisage de soumettre une proposition de suppression du Sénat dans les plus brefs délais. Les articles constitutionnels nécessaires ont été déclarés ouverts à la révision.
Côté francophone, seul le PTB réclame sa suppression tandis que d'autres partis appellent à une réforme de l'institution.
Après la prestation de serment des sénateurs des entités fédérées jeudi, les sénateurs cooptés sont appelés à formuler leur serment jeudi prochain.