Partager:
Vooruit a accepté mardi d'entrer dans une négociation en vue de former un gouvernement fédéral, a-t-il annoncé à l'issue d'un Bureau politique. Le parti socialiste flamand est prêt à "donner une chance honnête" aux discussions en vue de mettre sur pied un gouvernement de "relance socio-économique", a expliqué l'ex-président Conner Rousseau.
M. Rousseau a participé mardi à la réunion des cinq partis de la future Arizona autour du préformateur Bart De Wever. Les socialistes flamands ont vu une évolution depuis le lendemain des élections. A l'époque, il était question d'un "gouvernement de centre droite qui allait faire des économies dans les soins de santé". Aujourd'hui, l'on parle d'un "gouvernement de relance socio-économique" qui investira dans la santé, renforcera le pouvoir d'achat des bas revenus et mettra de l'ordre dans le pays.
Vooruit s'estime lié par une "obligation d'effort" dans ces discussions aux côtés de la N-VA, du MR, des Engagés et du CD&V.
Selon l'ex-président, figure de proue de son parti, le choix qui s'offrait à Vooruit était celui d'un gouvernement de "casse sociale" sans les socialistes ou cette formule de coalition. Même si M. Rousseau n'en doute pas: "ce ne sera pas évident, on devra discuter ferme".
Au sortir de la réunion Arizona, les quatre autres partis avaient insisté sur l'importance d'avancer rapidement dans la constitution d'un gouvernement. Vooruit refuse toutefois de s'enfermer dans des échéances. "On ne se laissera pas enfermer dans des deadlines", a assuré M. Rousseau. "On ne négociera pas le couteau sous la gorge".