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En Flandre, le Vlaams Belang est dans les majorités à Ranst et à Ninove, où il dispose de la majorité absolue. À Iseghem, les nationalistes ont failli monter dans la majorité, et puis non : des menaces ont eu raison de l'avis de la liste STIP+ qui avait proposé à l'extrême-droite de les rejoindre.
Quinze jours après les élections communales, coup de théâtre dans la commune flamande d'Iseghem : la liste citoyenne STIP+ qui comptait s'allier à l'extrême droite se rétracte après avoir reçu des menaces de licenciement mais aussi des menaces physiques. Le président du Vlaams Belang Tom Van Grieken, quant à lui, a dénoncé une situation anti-démocratique.
On le voit, malgré des résultats en hausse en Flandre, le Vlaams Belang a toujours de la difficulté à se faire accepter dans des majorités et à se hisser au pouvoir. Est-ce une forme de résistance des autres formations politiques ? ? "Il reste beaucoup de division et de polarisation autour du Vlaams Belang, avec des camps différents, pro et contre le cordon sanitaire", précise Dave Sinardet, politologue à la VUB.
Selon lui, après les élections régionales, européennes et fédérales du 9 juin, le parti nationaliste a perdu de sa popularité. "Il faut dire que la dynamique positive autour du Vlaams Belang a été brisée depuis le 9 juin. Le Vlaams Belang, le 9 juin, aux élections régionales et fédérales, a fortement progressé, mais moins qu'attendu. Il n'a pas réussi à devenir le premier parti".
Bis repetita aux communales. "Aux élections locales, il n'a réussi à devenir le plus grand parti que dans deux communes, Ninove et Denderleuuw. Ils ne sont qu'au pouvoir à Ninove grâce à une majorité absolue, et ils ont réussi de façon un peu inattendue aussi à se hisser au pouvoir à Hanst, où ils n'avaient pourtant que 14,6%, le tout un peu à cause de politiques locales assez triviales", conclut-il.