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À partir du 1er juin, le médicament préventif Beyfortus, utilisé contre le virus respiratoire syncytial (VRS) sera remboursé pour les bébés, annonce le ministre des Affaires sociales et de la Santé publique Frank Vandenbroucke (Vooruit) jeudi dans un communiqué.
Le nirsevimab, connu sous le nom de marque Beyfortus®, a reçu l'approbation de l'Agence européenne des médicaments (EMA) en 2022. Ce médicament doit être administré avant le début de la saison du VRS (d'octobre à mars) et agit de manière préventive comme anticorps. Il réduit de 80 % le nombre d'hospitalisations des bébés de moins de 6 mois.
Dans les faits, Beyfortus ne sera cependant pas disponible avant septembre, malgré le début anticipé du remboursement. La firme pharmaceutique (Sanofi, ndlr) souhaite éviter de cette manière que le médicament ne soit administré trop tôt, justifie la cabinet du ministre.
Le remboursement est prévu pour 1 boîte de 50 mg ou 100 mg selon le poids (50 mg en dessous de 5kg et 100 mg au-delà de 5kg) avant 1 an. À la pharmacie, les parents paient uniquement le ticket modérateur (entre 8 et 12,10 euros). L'injection doit être faite par une personne compétente (comme le médecin généraliste).
Chaque année, Sciensano recense 7.000 cas d'infection par le VRS dans notre pays. La plupart des enfants présentent une première infection au cours de leur première année de vie. Chez les enfants de moins de deux ans, elle peut évoluer en pneumonie ou en bronchiolite.
Une campagne d'information est prévue cet été, ajoute le cabinet Vandenbroucke.