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Le ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke a annoncé, jeudi en séance plénière de la Chambre, la fin progressive des suppléments d'honoraire pour les Bénéficiaires de l'Intervention Majorée (BIM).
Deux arrêtés royaux en ce sens seront prochainement publiés, a-t-il indiqué en réponse à une question du député Hervé Rigot (PS) à propos du dernier baromètre Solidaris. L'un concerne la médecine, l'autre la dentisterie.
La première interdiction entrera en vigueur le 1er janvier 2025. Elle prévoit une interdiction de suppléments d'honoraires en médecine générale ainsi qu'en dentisterie, pour le traitement buccal préventif notamment. Au total, 50% des prestations en dentisterie seront concernées.
Cette première interdiction concernera, en médecine, les personnes qui ont droit au revenu d'intégration, les aînés protégés par la Garantie de revenu aux personnes âgées (GRAPA) et les enfants porteurs de handicap. Selon les estimations, il s'agirait d'environ la moitié des bénéficiaires de l'intervention majorée.
En dentisterie, l'interdiction sera accessible à tous les patients qui ont droit à une intervention majorée pour certaines prestations, dont toutes les prestations préventives.
Ensuite, à partir de 2026, l'interdiction de suppléments d'honoraires en médecine sera élargie à tous les patients qui ont droit à l'allocation majorée, y compris les patients dont le revenu du ménage ne peut pas dépasser un certain plafond.
Enfin, l'interdiction de suppléments d'honoraires pour toutes les prestations remboursées par l'Inami (dont la kinésithérapie par exemple) sera prévue en deux étapes en vue d'une interdiction totale des suppléments à la mi-2026.
Le cabinet du ministre a précisé que l'échéance exacte était juillet 2026.