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Le MR, les Engagés et le PS ont entamé lundi une nouvelle semaine d'échanges pour voir s'il est envisageable d'ouvrir à trois des négociations en vue de la formation d'un gouvernement bruxellois, a-t-on appris lundi, à deux sources fiables.
Les chefs de file de ces formations et leurs "sherpas" respectifs planchent actuellement sur une note de base restant à finaliser avant de la soumettre aux instances des trois formations. Ils se sont revus lundi matin. Le document initial a été ébauché par le MR. Il a déjà connu certaines évolutions, a-t-on ajouté de mêmes sources.
On ignore pour l'instant le contenu de cette pièce à casser, qui ne fait pas l'impasse sur l'élaboration d'une méthode en vue d'établir un "cadre budgétaire soutenable".
Le chef de file du MR David Leisterh n'entend pas s'enfermer dans un agenda, mais ne souhaite pas pour autant que la formation du gouvernement bruxellois traîne jusqu'aux élections communales. Selon lui, la date du 20 septembre constitue une échéance importante, car les différents niveaux de pouvoir devront communiquer leur projet de budget à la Commission européenne.
Les cartes électorales sont compliquées à Bruxelles. Côté francophone, le MR et Les Engagés, déjà fort proches, refusent toute formule impliquant le PTB. Pour une tripartie, il ne reste que l'option avec le PS. Mais celui-ci ne veut pas s'engager dans un gouvernement sans garanties sur une série de politiques sociales.
Du côté flamand la situation est également compliquée. Pour le moment, des tractations sont en cours sous l'égide d'Elke Van den Brandt (Groen). La ministre sortante de la Mobilité tente de mettre sur pied une majorité néerlandophone à quatre partis associant Groen, Vooruit, l'Open Vld et le CD&V. Mais Benjamin Dalle (CD&V) continue de freiner des quatre fers.