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Une délégation des occupants du Coubertin a été reçue au conseil académique de l'UCLouvain

Le conseil académique de l'UCLouvain a reçu lundi une délégation d'étudiants qui organisent depuis la mi-mai l'occupation du bâtiment Coubertin, à Louvain-la-Neuve, en solidarité avec le peuple palestinien.

Plus d'une centaine de personnes ont manifesté sans incident sur la place de l'Université, à l'ouverture de ce conseil académique. Les étudiants qui ont participé ont l'impression d'avoir été entendus, mais doutent quant à la "volonté d'avancer" de l'établissement. L'UCLouvain, elle, évoque le maintien d'un dialogue constructif.

Lors du conseil académique, la délégation a évoqué plusieurs points de désaccord, dont la promotion sur le site internet de l'UCLouvain d'un appel aux candidatures pour des bourses à destination des chercheurs dans une université israélienne, venant d'un organisme externe. D'après les étudiants, cette mention a été retirée.

Les occupants ont aussi évoqué la suspension des partenariats de mobilité avec des universités israéliennes. "Le conseil académique nous a renvoyés vers les facultés pour ce dossier. Nous sommes un peu dubitatifs, on espère que ce n'est pas une manière de temporiser, mais nous sommes prêts à dialoguer avec les facultés", a indiqué un représentant des occupants du Coubertin.

La délégation a en outre parlé d'une recherche particulière, menée au niveau international, impliquant un chercheur de l'UCLouvain et une université israélienne. L'établissement aurait répondu qu'une analyse de ce projet avait été réalisée et ne montrait pas de risque de "mésusage" de la recherche.

L'UCLouvain, qui considère qu'une grande partie des revendications des occupants ont déjà été discutées, indique maintenir un dialogue constructif avec eux. Ils recevront des réponses écrites du recteur sur certains points précis de leurs questions au conseil académique. "Globalement, on a l'impression d'être entendus, mais on ne sait pas s'il y a une vraie volonté d'avancer", a commenté un membre de la délégation.

L'occupation du bâtiment Coubertin se poursuit.

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