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Un important éleveur de chiens interdit de pratiquer continue son activité en Flandre

L'élevage de chiens dénommé Hoeve Hoogland/Felicanis, qui a perdu son agrément l'an dernier, semble continuer à vendre des chiens, a indiqué vendredi après-midi un cabinet vétérinaire d'Opwijk (Brabant flamand).

Ben Weyts (N-VA), le ministre en charge du Bien-être animal, avait retiré l'agrément de l'élevage en juin de l'année dernière. De sérieux problèmes avaient en effet été constatés lors des contrôles. Les inspecteurs avaient ainsi constaté la présence de 600 chiens et 100 chats, mais aussi de cadavres d'animaux.

L'éleveur s'était alors vu infliger une interdiction immédiate d'exercer pendant deux ans afin d'éviter qu'il ne mette sur pied un nouvel élevage. L'intéressé a cependant introduit une nouvelle demande sous un autre nom, Roedel BV.

Selon le cabinet vétérinaire, Hoeve Hoogland BV et Roedel BV ont procédé à une modification statutaire. Hoeve Hoogland n'a pas été fermé, mais transféré à une autre adresse, à Kasterlee, en province d'Anvers.

"Est-ce la deuxième fois que le Département du Bien-être animal accorde un nouvel agrément à l'éleveur de chiens à l'insu du ministre, alors qu'une enquête judiciaire est en cours ?", s'interroge encore le cabinet vétérinaire.

L'organisation de défense des animaux Gaia parle d'une "saga qui n'en finit pas". "La femme de l'éleveur a simplement créé une nouvelle entreprise", explique le président de l'association Michel Vandenbosch. "Le ministre a accordé un nouvel agrément à la BV Roedel, ce qui est scandaleux, incompréhensible et inacceptable."

L'éleveur comparaîtra par ailleurs une nouvelle fois devant le tribunal correctionnel le 21 octobre prochain. L'homme est en effet suspecté d'avoir vendu un chien malade que son propriétaire avait ramené, à un autre acheteur.

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