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Samuel Cogolati et Marie Lecocq sont les nouveaux co-présidents d'Ecolo: "Nous sommes prêts à incarner une écologie populaire qui rassure"

Samuel Cogolati et Marie Lecocq ont été désignés co-présidents d'Ecolo samedi à l'occasion de l'assemblée générale du parti.

Le duo l'emporte avec 585 voix contre 228 pour le tandem Marie-Colline Leroy et Gilles Vanden Burre.

Il succède au binôme formé par Jean-Marc Nollet et Rajae Maouane qui avait démissionné dans la foulée des élections du 9 juin.

Marie Lecocq répond à notre journaliste après la victoire : "Ce qu'on va faire, c'est passer du temps avec les militants et les militantes, pouvoir être sur le terrain, regarder vers les échéances communales et provinciales parce que nous sommes désormais prêts et rassemblés à partir tous ensemble vers cette échéance extrêmement importante pour pouvoir rassembler autour de l'écologie populaire, d'une écologie qui répond clairement aux besoins des citoyens et des citoyennes", nous dit-elle.

Nous sommes prêts, avec Marie Lecocq, à incarner une écologie populaire qui rassure

Samuel Cogolati a aussi délivré un message aux électeurs qui se sont, peut-être, détournés du parti : "D'abord, nous vous avons entendu, nous avons clairement tiré les leçons de ce signal très fort que nous avons reçu ce 9 juin dernier et aujourd'hui, nous nous retroussons les manches. Nous sommes prêts, avec Marie Lecocq, à incarner une écologie populaire qui rassure, qui protège et surtout qui rassemble et fédère toutes les couches de la population d'Arlon à Mouscron, en passant évidemment par Bruxelles"

"Vous avez envoyé un signal très clair pour l'écologie populaire", a lancé M. Cogolati à l'issue du vote. "Vous avez fait le choix d'une écologie qui doit rassurer, protéger et enthousiasmer", a-t-il ajouté.

Les nouveaux co-présidents entendent ouvrir davantage le parti. "L'écologie populaire a besoin de tout le monde. Nous voulons ouvrir les portes et les fenêtres du parti", a clamé Mme Lecocq.

Après sa défaite aux élections du 9 juin, Ecolo n'a guère de temps pour se relancer en vue du scrutin du 13 octobre.

"Nous sommes à trois mois des élections communales et provinciales et nous vous fixons un défi: aller au maximum sur le terrain et y faire rayonner l'écologie", a conclu M. Cogolati.

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