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Les présidents des régions Réunion, Guadeloupe, Martinique et de la collectivité de Guyane ont demandé dimanche le "retrait immédiat" de la réforme du corps électoral en Nouvelle-Calédonie, décriée par les indépendantistes et à l'origine de violences dans le territoire du Pacifique sud depuis six jours.
"Seule la réponse politique mettra fin à la montée des violences et empêchera la guerre civile", écrivent les signataires de cette tribune publiée par le portail média public Outre-mer la 1ère.
Le texte est signé par la présidente de la région Réunion Huguette Bello (gauche), qui en est l'une des initiatrices, ainsi que par ses homologues de Guadeloupe Ary Chalus (majorité présidentielle), de Martinique Serge Letchimy (gauche) et de Guyane Gabriel Serville (gauche).
Il est aussi paraphé par près d'une vingtaine de parlementaires représentant ces territoires ultramarins, mais aussi la Polynésie française, Saint-Martin et Saint-Barthélemy.
Selon les signataires, "la réponse sécuritaire qui consiste à mettre en place des mesures exceptionnelles - interdictions de circulation, assignations à résidence, perquisitions, ainsi que l'envoi de policiers et gendarmes supplémentaires - n'apporte pas de solution".