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Le PTB s'en est pris jeudi au MR bruxellois qui à ses yeux, a résolument tourné le dos à un cinquième de la population en ne prenant pas la peine d'écouter ses demandes.
"Nous avons été reçus par le Roi, et par Bart De Wever, et en 2019, par le PS, mais à présent pas par le MR à Bruxelles, et en Fédération pas par le MR et ni par les Engagés. Nous prenons acte qu'ils reçoivent les perdants des élections. C'est scandaleux. Cela revient à nier un Bruxellois sur cinq qui a voté pour une politique de rupture. Cela nous inquiète pour la démocratie", a déclaré jeudi la tête de liste PTB à la Région bruxelloise Françoise De Smedt.
Aux côtés de Nabil Boukili, tête de liste PTB à la Chambre, celle-ci a présenté les élus de sa formation à Bruxelles parmi lesquels la jeunesse et le monde du travail sont largement représentés.
Les chefs de file de la formation d'extrême gauche estiment que celle-ci a poursuivi sa progression à Bruxelles et en Flandre et qu'elle s'est stabilisée en Wallonie.
A Bruxelles, le PTB est selon eux sorti premier dans plusieurs communes bruxelloises. A Anderlecht, sa liste bilingue pour la Chambre a décroché 24,5% des voix (+5%); à Molenbeek, 26,2% (+6,4%); à Saint-Gilles 22,4% (+3%); à Schaerbeek, 20,9% (+ près de 5%); à Forest, 19,6% (+5,2%), et à la Ville de Bruxelles, il est au coude à coude avec le PS après avoir progressé de 4,7%.
A présent, l'objectif est de consolider ces résultats en vue des communales d'octobre pour se rendre incontournable et entrer dans des majorités, ont encore souligné les chefs de file du PTB à Bruxelles.